De la prison d’El Harrach, le journaliste Ihsane El Kadi, a fait part à son équipe de défense de sa « profonde inquiétude quant à l’absence de suivi médical pour son codétenu et lanceur d’alerte, Noureddine Tounsi, depuis son hôpitalisation suite à sa grève de la faim.«
Selon un des avocats du journaliste et directeur des médias électroniques « Radio M » et « Maghreb Émergent », « le lanceur d’alerte, Noureddine Tounsi, souffre toujours des conséquences de la grève de la faim, et de douleurs rénales aigues. Il n’a toujours pas reçu l’examen au scanner qu’il attend depuis plus d’un mois.
Dans le même contexte, le prisonnier politique, Ihsane El Kadi, a signalé une détérioration des conditions de détention depuis un mois, en plus du retard important dans l’envoi de ses lettres par l’administration de l’établissement pénitentiaire d’El Harrach. Ses lettres se sont accumulées pendant plusieurs semaines, et les délais d’envoi se sont considérablement rallongés ». Le comité de défense d’Ihsane El Kadi a déposé un pourvoi en cassation devant la Cour suprême contre la décision de la cour d’appel a condamné le journalise à sept ans de prison, dont cinq ferme.