« En dépit de la crise sanitaire mondiale et de la chute des cours de l’or noir, l’Algérie n’est pas à genoux. Nous pouvons encore tenir et l’impact de la crise n’est pas létal », assure le Président de la République Abdelmadjid Tebboune à l’ouverture des travaux de la conférence nationale sur la relance socio-économique.
Tebboune salue notamment les agriculteurs qui ont permis d’alimenter le marché algérien en denrées suffisantes et à des prix raisonnable tout au long de ces derniers mois. « Les recettes accumulées par l’agriculture sont pour la première fois supérieures à celles engrangées par les hydrocarbures.
Elles sont de l’ordre de 25 Milliards de dollars pour l’agriculture alors qu’elles ne sont que de 23 Milliards de dollars pour le pétrole » S’est félicité Tebboune qui annonce qu’il s’agit, désormais, de réduire à très court terme l’immense dépendance de l’Algérie aux hydrocarbures.
Cette réduction sera de l’ordre de 5 Milliards de dollars. Augure-t-il. Mieux, Tebboune appelle à s’affranchir de cette dépendance aux hydrocarbures et la baisser à hauteur de 80% dès l’année prochaine. Selon Tebboune, le développement de l’agriculture devra absolument être assorti d’industries de transformation et de conditionnement.
Il a par ailleurs indiqué que le surplus de production devra également être absorbé par le circuit d’entreposage, afin d’éviter les pénuries. Tebboune estime que l’agriculture doit être prolongé par les industries de transformation et à ce titre il évoque l’achat d’usines de l’étranger, clé en main, selon la valeur à laquelle elles sont vendables, dans les pays frappés de récession.