L’Office algérien interprofessionnel des céréales (OAIC), a confirmé que la crise entre la Russie et l’Ukraine n’affectera pas les importations de céréales de l’Algérie. Selon cet organisme, l’Algérie adopte une politique de diversification de ses partenaires commerciaux dans ce secteur.
Selon des médias, citant une source de l’Office, l’Algérie n’importe pas de blé tendre de Russie et d’Ukraine. « Le nouveau cahier des charges ouvre la porte à la concurrence pour plusieurs fournisseurs étrangers », affirme la même source.
Il faut noter que les prix du blé sont montés jeudi, à leur plus haut niveau depuis plus de 9 ans, en raison de la crise ukrainienne, qui a fait craindre un manque dans l’approvisionnement mondial de ce produit.
Les contrats à terme sur les céréales pour le mois de mai sont passés de 5,7% à 9,34 dollars le boisseau, le prix le plus élevé depuis juillet 2021, selon l’agence de presse Reuters.
Bien que la zone des affrontements russo-ukrainiens soit loin d’être intermédiaire, de nombreux pays arabes se trouvent confrontés à un défi difficile, à savoir l’impact du conflit sur l’approvisionnement en céréale de la région.
Ce défi découle du fait que la Russie et l’Ukraine occupent une position importante sur le marché agricole mondial, estimée à un total de 25 % des exportations. La grande majorité des exportations de céréales de l’Ukraine sont réparties à travers la mer Noire.
Les analystes estiment que l’escalade en Ukraine a « des conséquences extrêmement graves pour la sécurité alimentaire au Moyen-Orient et en Afrique du Nord », qui représentent 40% des exportations ukrainiennes de maïs et de blé en 2021.