Attendu depuis plusieurs mois, la relance des importations automobiles tarde à voir le jour. Malgré l’exigence du président Tebboune d’accélérer le traitement de ce dossier, le nouveau cahier de charges, attendu avant la fin de janvier dernier, se fait toujours désirer.
Lors de son passage au Forum de le radio nationale ce lundi 07 février, le ministre de l’Industrie, Ahmed Zeghdar, a tenté, lors d’une intervention ce lundi sur les ondes de la Radio nationale, d’expliquer les raisons de ce retard. Il a assuré que « le cahier de charges va bientôt voir le jour et les révisions qui lui on été apportées vont sous peu être achevées ».
Pour Zeghdar, la situation sanitaire due à la pandémie du Covid et à la flambée du nombre des contaminations, ont eu leur impact sur le rythme de traitement des dossiers. « Cette situation a retardé le processus de publication du nouveau cahier de charges », a-t-il expliqué, assurant à ce propos, que son département « essaye d’accélérer ce processus ».
Selon le ministre de l’Industrie, « le dossier automobile est sur la table ». Il a affirmé que « le vrai objectif de ce secteur réside dans la relance d’une véritable industrie, non pas dans le gonflement de roues ». Il a ajouté que des contacts ont été effectués avec de grands constructeurs automobiles, mais les conditions sanitaires ont empêché l’avancement des démarches.
Les dossiers de 73 concessionnaires à l’étude
Par ailleurs, Zeghdar a révélé que son ministère étudie actuellement les dossiers de 73 concessionnaires qui ont déposé leurs demandes au niveau de son département. « Nous essayons également d’accélérer le traitement de ces dossiers, mais les règlements juridiques ont émis des réserves, car 46 recours ont été déposés », a-t-il regretté.
Concernant les prix des véhicules importés prochainement, le ministre a souligné qu’ils seront élevés, notant que « même dans le monde, les voitures ont connu une flambée », car selon lui, « les matériaux fabriqués à Taïwan se sont raréfiés et ont posé un problème mondial ».
En ce qui concerne l’importation de véhicules par les particuliers, le ministre a affirmé que « le ministère de l’Industrie n’a interdit l’importation de voiture à aucune personne désirant l’acquérir avec son propre argent », ajoutant qu’il y a des inexactitudes dans ce dossier. « Les citoyens souhaitant obtenir une voiture dans l’année 2021-2022, peuvent l’importer à titre personnel », a-t-il assuré.