Considéré comme premier fournisseur de l’Algérie en céréales, la France n’a finalement pas été choisie pour le dernier achat de blé de l’Algérie.
Selon un site français spécialisé, l’Algérie a choisi d’acheter 690 000 à 700 000 tonnes de blé à partir de plusieurs pays exportateurs, plutôt que de son fournisseur habituel, la France.
La même source explique qu’au terme d’un appel d’offre international, les quantités de blé achetées le 14 décembre dernier, seront expédiées à l’Algérie en trois périodes échelonnées du 16 janvier au 28 février 2022, pour des prix allant de 372 à 376 dollars la tonne. Soit « une contraction de près de 10 dollars la tonne par rapport à l’affaire conclue le mois dernier », précise le site français.
Selon le cabinet Agritel, les origines retenues du blé acheté par l’Algérie, seraient l’Allemagne, la Mer baltique, la Mer Noire et peut-être aussi l’Argentine. « Ceci semble confirmer la décision de l’Algérie de se détourner des blés français, malgré leur compétitivité », souligne la même source.
Dans son dernier point sur les marches céréaliers mondiaux, FranceAgriMer indiquait que les achats de blé russe par l’Algérie atteignaient des niveaux record sur cette campagne de commercialisation (800 000 tonnes début décembre), surtout en raison de l’assouplissement du cahier des charge algérien quant aux dégâts d’insectes.