Les services de sécurité ont arrêté dix-neuf personnes soupçonnaient d’être responsables des incendies qui ont ravagé pendant deux jours, 6 et 7 novembre, les forêts de Gouraya et qui ont causé la mort de deux personnes.
Lors d’un point de presse au siège du tribunal de Cherchell, le procureur de la République, Kamel Chenoufi, a indiqué que les services de la gendarmerie nationale et de la sûreté de wilaya de Tipasa ont mené, suite à l’ouverture d’une instruction judiciaire, des « enquêtes et de larges investigations pour déterminer les causes du déclenchement simultané des incendies à travers plusieurs régions de la wilaya, ».
Les investigations ont permis l’arrestation de dix-neuf personnes soupçonnaient d’être les instigateurs des incendies. « Le juge d’instruction a ordonné leur mise en détention provisoire et la délivrance d’un mandat d’arrêt international à l’encontre de quatre autres suspects se trouvant à l’étranger, en plus de deux autres sur le territoire national », a annoncé Kamel Chenoufi.
Les instigateurs présumés de l’incendie, depuis l’étranger, « auraient consenti à transférer des sommes d’argent via le service Western Union, au profit des commanditaires, qui se trouvaient en Algérie », explique le procureur.
Par ailleurs, les services de la gendarmerie nationale avaient déjà arrêté, dans le cadre de deux affaires distinctes, trois individus suspectés d’être impliqués dans le déclenchement de feux de forêts à Menaceur et Sidi Amar, dans la nuit du 9 au 10 novembre, avant leur présentation devant le parquet de Cherchell, qui a placé l’un d’eux en détention provisoire et deux autres sous contrôle judiciaire.
Dans la nuit du 6 au 7 novembre, dix wilayas du pays ont connu d’importants feux de forêts, tuant deux personnes à Gouraya et occasionnant d’importants dégâts matériels. Le chef du gouvernement, Abdelkrim Djerad n’avait pas écarté l’hypothèse d’un « acte criminel », lors de sa visite d’inspection dans la wilaya.
Avec APS