L‘industrie automobile naissante en Algérie, devrait connaître une petite révolution à la fin de cette année avec l’entrée en service de trois unités de production de produits plats utilisés dans la fabrication de carcasses de véhicules.
Le Haut Commissariat au Plan marocain vient de publier une étude statistique sur l’évolution du taux de chômage parmi les jeunes et les chiffres montrent que la situation reste très dépendante de la santé de l’économie, mise à mal par la crise ces dernières années.
Pour le Secrétaire Général du ministère de l’Industrie et des mines, Kheireddine Medjoubi « Le lancement au courant de l’année 2018 de la fabrication des produits plats utilisés dans l’industrie des carcasses de véhicules donnera un nouvel élan à ce secteur et contribuera à l’augmentation du taux d’intégration en la matière » . Cette déclaration a eu lieu à Sétif en marge d’une journée technique sur les produits plastiques utilisés dans le domaine automobile.
Ce sont pas moins de trois unités de production dans le domaine des produits sidérurgiques plats qui vont entrer en service cette année. La production de produits plats spécifiques à l’industrie automobile sont un intrant important permettant aux unités de montages locales d’éviter d’importer des carcasses finies et de procéder localement à la fabrication de ces dernières ce qui permettra d’atteindre un taux d’intégration de 40%.
Autre vecteur d’augmentation du taux d’intégration locale, les matières plastiques représentent plus de 30% des éléments entrant dans la fabrication des véhicules. La rencontre qui a eu lieu à Sétif, capitale historique de l’industrie plastique, et qui a été organisée par le Groupe des spécialités chimiques d’Hussein Dey et l’Union professionnelle de l’industrie automobile et mécanique (UPIAM), entend défricher les opportunités d’investissement dans le domaine et permettre de définir les possibilités réelles des producteurs nationaux.
D’ailleurs le PDG du groupe algérien des spécialités chimiques, Abdelghani Benbatka n’a pas manqué de rappeler que cette rencontre s’inscrivait en droite ligne avec les décisions gouvernementales relatives au développement et à l’augmentation du taux d’intégration dans le domaine de montage d’automobiles.
Il a précisé que les quatre filières du groupe l’industrie de la peinture, l’industrie des verres, et celles du plastique et des produits d’entretien contribueront efficacement à la concrétisation de cet objectif et ce conformément à la réglementation en vigueur imposant aux investisseurs versés dans le domaine de montage de véhicules un taux de fabrication avoisinant les 40%.
Il est à noter qu’un cahier des charges destiné aux producteurs automobiles locaux est en cours d’élaboration. Il définira les objectifs à atteindre et les étapes pour les constructeurs automobiles en termes de taux d’intégration, d’exportation et de concurrence.