Aucune complication sur le vaccin AstraZeneca n’a été enregistré pour l’instant lors des campagnes de vaccination en Algérie, a déclaré mercredi le professeur Riad Mahyaoui, membre du Comité scientifique chargé du suivi de la pandémie du covid-19.
Dans une déclaration à la radio nationale, le professeur a assuré que le Comité suit de très près l’évolution de ce vaccin développé par le laboratoire Suédo-britannique avec l’université d’Oxford. « Des études sont en cours, on suit l’actualité de très près. Ce qu’on a utilisé comme vaccins d’AstraZeneca, jusqu’à maintenant, n’ont pas causé des problèmes », a-t-il affirmé.
Selon le professeur Mahyaoui, il y a des pays qui ont suspendu son utilisation, tandis que d’autres continuent avec une utilisation encore plus forte, notamment les pays scandinaves et les pays africains.
Il explique à ce propos, que la suspension du vaccin est due à une inquiétude de possibles effets secondaires, telle que la thrombose veineuse mais qui n’a pas de lien de causalité des effets secondaires du vaccin sur la thrombose veineuse. « Ils n’ont pas prouvé que c’est en rapport direct avec le vaccin, des études sont en cours et l’on doit rester vigilants », conclut-il.
Rappelons que le vaccin d’AstraZeneca fait objet cette semaine, d’une grosse polémique suite à des effets suspectés suite à sa prise par un nombre de passion. Le Danemark, l’Islande et la Norvège ont suspendu jusqu’à nouvel ordre ses injections, tandis que d’autres pays ont décidé de retarder le lancement de leur campagne de vaccination avec l’AstraZeneca.
L’Agence européenne des médicaments a déclaré dans un communiqué qu’ « une enquête sur les cas de thromboembolies est en cours et dans l’attente des résultats, le vaccin peut continuer à être administré ».
Le vaccin AstraZeneca, qui utilise une technologie différente, dite « à vecteur viral », est autorisé dans l’UE, au Royaume-Uni et dans certains autres pays moins riches comme l’Inde (où il est vendu sous le nom de Covishield).