M A G H R E B

E M E R G E N T

Actualités

Inquiétudes sur le droit de grève: le pouvoir tente de rassurer

Par Maghreb Émergent
13 novembre 2022
Inquiétudes sur le droit de grève: le pouvoir tente de rassurer

Le chef de la délégation algérienne, le ministre de la Justice et garde des sceaux, Abd Errachid Tebbi, a défendu, hier, vendredi,  le respect des libertés syndicales par le gouvernement algérien, dans le cadre du quatrième examen périodique universel, au siège du Conseil des droits de l’homme des Nations unies à Genève.

A cet égard, le ministre Abderrachid Tabbi a affirmé que le travail syndical est « un autre droit constitutionnel garanti par la loi », chiffres sur la vie syndicale à l’appui, assurant que l’Algérie  »  a permis à 160 organisations syndicales et patronales de faire valoir leurs droits, notamment à travers les 21 conventions tripartites mises en place depuis sa création, ainsi que les14 réunions bilatérales qui ont permis au syndicat, au patronat et au gouvernement, de s’accorder sur des formules consensuelles pour préserver l’emploi, renforcer la protection sociale et améliorer le pouvoir d’achat, et raffermir ainsi le dialogue social national.  Abderrachid Tebbi n’a pas mentionné que les réunions tripartites ont associé toutes les organisations patronales ainsi que tous les membres du gouvernement et un syndicat, l’Union générale des travailleurs algériens (UGTA).

Ceci  intervient au moment où le gouvernement s’est engagé dans une révision de la loi sur l’exercice du droit syndical, la prévention et le règlement des conflits collectifs au travail. Le Conseil des ministres a reporté récemment l’adoption de ce projet, jusqu’à ce que le gouvernement définisse « clairement les secteurs sensibles, dans lesquels les grèves ne sont pas autorisées », comme indiqué dans la déclaration du Conseil des ministres à ce sujet. Une approche qui fait craindre aux syndicalistes une éventuelle criminalisation du travail syndical, à l’instar de la criminalisation de l’exercice politique et des activités liées à la défense des droits de l’homme.

La Confédération des syndicats algériens, en réaction à l’initiative du gouvernement, a mis en garde contre la compromission du droit de grève et le retrait des acquis obtenus grâce aux luttes des ouvriers et employés au fil des générations, et a dénoncé son absence de la discussion, comme un partenaire social directement concerné  par les textes de loi relatifs au droit à la pratique syndicale

ARTICLES SIMILAIRES

Actualités

L’Algérie débloque 1 million de dollars pour renforcer la gouvernance en Afrique

Le président Abdelmadjid Tebboune a annoncé vendredi à Addis-Abeba une contribution volontaire d’un million de dollars au Mécanisme africain d’évaluation par les pairs (MAEP). Cette annonce intervient alors qu’Abdelmadjid Tebboune… Lire Plus

Actualités

Oman veut ouvrir son marché aux médicaments algériens

Le ministre de l’Industrie pharmaceutique, Ouacim Kouidri, a reçu mercredi son homologue omanais, Dr. Hilal bin Ali bin Hilal Alsabti, pour discuter des perspectives de collaboration dans le secteur pharmaceutique…. Lire Plus

Actualités

Développement de l’hydrogène vert : les Malaisiens intéressés par un partenariat avec Sonelgaz

La Malaisie a exprimé sa volonté de créer des partenariats entre ses entreprises énergétiques et le groupe Sonelgaz pour développer l’hydrogène vert en Algérie. À ce propos, le PDG de… Lire Plus

Actualités

Algérie: VMS Industrie obtient son agrément de constructeur de motocycle

Le mercredi 13 février, l’entreprise VMS Industrie, spécialisée dans la construction de motocycle, a obtenu son agrément de constructeur après une attente prolongée de plus de deux ans. Cette annonce… Lire Plus

Actualités

Algérie: Forte hausse des prix du poulet

Le marché du poulet vivant connaît une dynamique de hausse significative après une période prolongée de prix bas. Ce jeudi 13 février, les prix du poulet vivant en gros se… Lire Plus