Le recours systématique à l’autorisation du gouverneur de la Banque d’Algérie n’est plus obligatoire pour l’introduction des banques et autres établissements financiers en bourse.
Une bonne nouvelle pour la Bourse d’Alger qui pourra, probablement, voir de nouveaux arrivnts prochainement. En effet, pourle Directeur général de la Bourse d’Alger, Yazid Benmouhoub, il s’agit d' »un coup de starterpour encourager les entreprises, pas uniquement du secteur financier, à entrer en bourse. C’est aussi un signal fort en direction des entreprises relevant des secteurs public et privé »
Intervenant hier sur les ondes de la radio nationale, le DG de la Bourse d’Alger a rappelé que le Premier ministre et ministre des Finances, Aïmene Benabderrahamane, avait annoncé l’introduction en Bourse de deux banques publiques en 2022, et que deux petites et moyennes entreprises (PME) du secteur privé avaient déposé des demandes d’accès à la Bourse d’Alger. Il a indiqué qu’au moins « qutre à cinq entreprises pourraient également faire leur entrée en 2022 ».
Par ailleurs, M. Benmouhoub a tenu à affirmer que « le financement à travers la Bourse s’adresse à toutes les entreprises quels que soient leurs secteurs d’activité » et que « la Bourse pourrait être effectivement un maillon fort dans le financement des entreprises à moyen et long terme ».
Concernant l’introduction des startups, M. Benmouhoub a rappelé que 65 projets ont été financés par le Fonds spécial « Algeria Startup Fund » (ASF) depuis sa création en octobre 2020, précisant que le marché boursier dédié à ce genre d’entreprises « est en préparation et pourrait être effectif d’ici trois à quatre années ».