Après qu’elle a longuement constitué un frein pour certains investisseurs étrangers, la règle du 51-49, vient d’être abandonnée par les autorités.
En effet, selon les termes du cahier des charges du ministère des Energies Renouvelables et de la Transition Énergétique, concernant le projet de réalisation de centrales d’énergie solaire de 1000 MW, les investisseurs étrangers sont autorisés à acquérir plus de 51 % des actions des sociétés créées, à condition qu’elles ne dépassent pas les 66 %.
Selon le texte du cahier des charges, « la partie participante au projet (investisseur), qu’elle soit étrangère ou locale, peut détenir une participation de 66 % dans le capital de la société de projet ». Tandis que l’entreprise publique d’énergie renouvelable « Shams », (créée d’un partenariat entre Sonatrach et Sonelgaz), participera quant à elle, à hauteur de 34% dans le capital de l’investisseur sélectionné pour le projet.
Ainsi, la règle du 51/49 a été abandonnée dans le secteur de l’énergie, pour la première fois depuis que cette procédure a été approuvée il y a environ 13 ans. Ce qui permettra d’ouvrir le champ d’investissement aux entreprises étrangères, désirant s’engager dans les projets d’énergies renouvelables.
Selon le quotidien Echourouk, qui cite une source haut placée dans le secteur de l’énergie, « le renoncement à cette mesure, vise à motiver les entreprises étrangères à venir investir et à apporter les capitaux nécessaires mais aussi, à accélérer le processus d’achèvement des cinq centrales solaires ».
Rappelons que l’appel d’offres pour la réalisation de 1000 Mégawatts en énergie solaire, dénommé « Solar 1000 MW », a été lancé le 23 décembre 2021. Il consiste en la réalisation de centrales solaires photovoltaïques réparties sur le territoire national. Les sites destinés à l’implantation des installations des centrales, seront mis à la disposition des sociétés de projet, par la Société Algérienne des Energies Renouvelables dénommée « Shams, Spa ».