Une réunion est prévue ce lundi à la présidence de la république pour tenter de débloquer « les obstacles » réglementaires qui menacent les jeux d’Oran à 80 jours de la cérémonie d’ouverture.
L’arbitrage du président de la république, Abdelmadjid Tebboune, va être nécessaire sur le dossier des fournitures nécessaires pour la tenue des jeux méditerranéens d’Oran alors que les semaines s’égrènent et rapprochent les organisateurs à grande allure du 25 juin date de la cérémonie d’ouverture.
Une réunion quasi de la dernière chance se tient ce lundi 04 avril, au siège de la présidence en présence notamment du premier ministre Aymen Benabderahmane, du commissaire des Jeux, Aziz Derouaz, et du ministre de la jeunesse et des sports.
Le retard dans la livraison des infrastructures a été comblé en 2021, grâce pour une partie des gros œuvres de plusieurs équipements, au recours au leader national du bâtiment, le groupe des sociétés Hasnaoui, basé opportunément à l’ouest du pays.
Les jeux, menacés d’être retirés à l’Algérie par le CISM, ne sont pas pour autant sauvés. Les infrastructures n’ont pas encore reçu leurs équipements techniques, un marché de plus de 20 lots qui a pris un caractère d’extrême urgence depuis six mois, mais qui reste, semble t’il, sans dénouement à ce jour, à cause des contraintes du code des marchés publics.
Un retard s’est également au sujet de l’intervention de l’EPTV en charge de la production de 85 heures de direct durant les 10 jours des jeux. L’entreprise publique de télévision devra sous-traiter la production de la captation qui nécessite des moyens exceptionnels en régie vidéo mobile.
La réunion à la présidence devra trancher sur le caractère prioritaire ou non de la réussite des jeux méditerranées d’Oran, dont l’Algérie a obtenu l’organisation en 2017. 26 pays du bassin méditerranéen ont confirmé leur participation.