Les rencontres sur l’énergie en Algérie se suivent et se ressemblent. Une autre journée vient de s’achever, en ajoutant à l’album des réflexions sur la transition énergétique d’autres recommandations.
C’est la 26ème Journée de l’énergie, qui a vu la participation, en plus des officielles, les experts et universitaires du secteur énergétique. Même si cette rencontre a coïncidé avec la célébration du 60ème anniversaire de l’indépendance, rien ne l’a distingue des autres rencontres sur l’énergie. Sauf peut-être le thème ; « 60e anniversaire de l’indépendance : pour une transition énergétique avec l’hydrogène vert ».
Ainsi et comme à l’accoutumé, plusieurs recommandations ont été proposées par les experts et même des étudiants, afin d’amorcer la transition énergétique en Algérie, qui tarde à se concrétiser sur le terrain. Des études, des chiffres et des estimations ont été exposés lors de cette journée, dont la mise en œuvre ne se fera pas de si tôt.
Les experts de cette journée ont ainsi, préconisé de tirer profit des partenariats avec les étrangers à travers un transfert technologique permettant de former des chercheurs dans les domaines des nouvelles technologies énergétiques.
Il a été proposé aussi, d’exiger aux partenaires étrangers d’installer des capacités de production d’énergies renouvelables, équivalentes aux volumes d’énergies fossiles qui leur sont fournies.
Aussi, ne plus investir dans les centrales thermiques vu que le prix du kilowattheure solaire est, à présent, inférieur à celui de la production de l’énergie à partir du fossile. Il a été appelé, sans ce domaine, à une rationalisation de la consommation d’électricité de ces installations en économisant du gaz, d’autant plus que la production d’électricité est supérieure à la consommation locale.
Les revenus des hydrocarbures pour financer la transition énergétique !
Au cours de cette journée, il a été recommandé aussi, d’utiliser une partie des dividendes des exportations des hydrocarbures pour financer la transition énergétique, afin de préserver les énergies fossiles pour les générations futures.
Les participants ont, par ailleurs, insisté sur la nécessité de préserver les compétences nationales en luttant contre la fuite des cerveaux. De s’inscrire dans l’obligation de la neutralité carbone, stipulée dans les différents accords climatiques ratifiés par l’Algérie.
Et aussi, l’utilisation de voitures électrique pour pouvoir économiser jusqu’à 4000 milliards de dinars d’ici 2035.
Il est force de constater que ces propositions et recommandations des experts, demeureront dans les archives des événements économique, tant qu’ils ne seront pas portés par de décisions politiques et une réelle volonté des pouvoirs publics.