Des experts jugeant ce projet trop grand, ont proposé de le fragmenter en une multitude de petits chantiers.
L’Algérie n’abandonnera pas le projet visant à produire 4000 Mw d’électricité en énergie solaire, a indiqué un responsable au sujet de ce projet adopté par le gouvernement précédent et dont l’appel d’offres international devait être lancé en janvier dernier.
C’est le directeur de la stratégie au niveau du groupe Sonelgaz, RabahTouileb qui a bordé la question, hier, lors de la réunion, à Alger, de l’Association des opérateurs du réseau de transport méditerranéen pour l’électricité et l’exploitation des réseaux de transport de haute tension (Med-TSO).
« La décision de développement des énergies renouvelables en Algérie est lancée et qu’il n’y aura pas de recul sur ce projet », a déclaré le responsable au sujet de ce projet mais, plus généralement, concernant le Programme national de développement des énergies renouvelables adopté, dans sa nouvelle version, il y a deux ans.
Le projet de production de 4000 Mw d’électricité en énergie solaire, première étape importante dans la concrétisation du programme national de développement des énergies renouvelables, a été considéré comme le plus grand chantier de ce genre au niveau mondial. L’appel d’offres le concernant devait être lancé en janvier, puis en mars derniers. Depuis mars, toutefois, les pouvoirs publics ont très peu parlé de ce sujet.
Le projet devait inclure non seulement la production d’énergie solaire mais également des composants industriels propres à cette nouvelle activité. Ce « mélange de genres » a d’ailleurs été copieusement critiqué par des économistes et autres spécialistes du secteur énergétique. Ils ont également émis des réserves au sujet de la possibilité de réaliser un projet aussi vaste, suggérant plutôt de le fragmenter en une multitude de chantiers de petites tailles.