L’Initiative maritime WestMed vise à préparer un plan d’action pour les ports de la Méditerranée occidentale, dont les ports algériens.
Une initiative commandée par l’Agence exécutive pour les petites et moyennes entreprises (EASME) et la Direction générale des affaires maritimes de la Commission européenne vise l’élaboration d’un plan d’action pour les ports de la Méditerranée occidentale dont ceux d’Algérie.
Intitulée « Initiative maritime WestMed », l’organisation annonce sur son site web que son principal objectif est de préparer une initiative maritime pour la Méditerranée occidentale et l’élaboration d’un plan d’action pour sa mise en œuvre.
Dix pays riverains sont concernés : l’Algérie, la France, l’Espagne, l’Italie, la Libye, Malte, le Maroc et la Tunisie auxquels s’ajoutent la Mauritanie et le Portugal. Trois partenaires, réunis au sein d’un consortium, sont chargés du pilotage du projet : le cabinet de consulting Ecorys, le bureau d’études Stratégies Mer et Littoral et, enfin le Plan Bleu.
La feuille de route pour définir les priorités d’une économie maritime durable à déployer sur l’ouest du bassin méditerranéen était au programme d’une rencontre tenue début février à Barcelone.
« La clé est de trouver des domaines de coopération qui aideront tous les pays impliqués leur développement durable de l’économique maritime », souligne l’organisation avant d’ajouter que « la vision est aussi celle de faire face aux grands défis environnementaux, transformer les activités économiques existantes dans des activités moins polluantes ».
Une initiative tenant compte de l’aspect écologique
La sécurité et la sûreté sont également des pré-requis pour un tel développement des acteurs engagés dans l’élaboration d’une « Initiative économie bleue pour la Méditerranée occidentale », connue sous l’appellation « West Med Maritime initiative».
L’Algérie a déjà pris connaissance d’un premier travail d’analyse qui a permis de dresser un état des lieux et d’évaluer les besoins à travers des consultations conduites auprès des acteurs socio-économiques concernés. Il a été suivi par une série d’ateliers durant l’année 2016 pour identifier des solutions et surtout préciser quelle était la vision globale partagée pour donner un contenu à cette Initiative West Med.
La première phase vise à obtenir une bonne compréhension des zones à fort potentiel pour la coopération transnationale et intersectorielle. Elle sera la base pour évaluer la valeur ajoutée possible pour l’UE et la préparation politique pour cette initiative à laquelle est associée l’Algérie.
Une revue de la littérature existante concernant les contextes et les défis économiques, sociaux et environnementaux sera réalisée. En plus, les accords de gouvernance et de coopération existants seront identifiés et examinés, ce qui pourrait soutenir le développement d’une stratégie maritime dans la Méditerranée occidentale.
Ces résultats seront testés plus en profondeur grâce à des réunions des groupes de discussion avec les parties prenantes afin de déterminer et d’obtenir leur propriété pour leur approbation.
Les défis environnementaux, les enjeux liés à la sécurité et la formation des compétences sont prioritaires, soit autant de sujets sur lesquels se pencheront les ports algériens. Une fois la feuille de route finalisée, d’ici à l’automne 2017, la Commission européenne pourra dresser le plan d’actions à mettre en œuvre. L’attractivité des ports algériens pourrait alors être plus grande pour le commerce et le tourisme.