L’Algérie a fait appel à trois firmes internationales pour lancer des études en vue d’évaluer son potentiel en énergie au niveau de l’offshore. Ces trois études actuellement en cours seront renforcée très prochainement par une quatrième.
« L’exploitation du gaz offshore par l’Algérie est un objectif bien plus réaliste, dans l’état actuel des choses, que l’extraction, à moyen terme, du gaz de schiste, une énergie non conventionnelle dont on est encore loin pour de multiples raisons ». C’est en substance ce que nous a déclaré un responsable d’Alnaft (Agence nationale pour la valorisation des ressources en hydrocarbures) qui a préféré garder l’anonymat.
Le responsable rencontré en marge de la huitième édition du salon dédié à l’énergie, Napec (North Africa Petroleum Exhibition & Conference) organisé depuis dimanche dernier à Oran, estime que l’Algérie a plus de chances d’extraire du gaz de ses côtes que d’exploiter le vaste gisement de schiste dont elle dispose. Sans s’attarder sur l’opposition à laquelle pourraient se heurter les autorités, l’exploitation du schiste sera extrêmement difficile pour deux raisons principales, selon lui. La première est l’absence d’un environnement favorisant le lancement des travaux d’exploitation, environnement qui inclut, entre autres, la disponibilité de fournisseurs de service et d’équipements nécessaire au bon fonctionnement d’une telle filière, en plus d’une réglementation adapté. Des éléments qui nécessitent beaucoup de temps à être mis en place. Le deuxième obstacle est le coût encore élevé de l’exploitation du gaz de schiste, poursuit notre interlocuteur qui prévoit que le coût d’extraction restera un réel problème même après des années.
Sur ce point précis, le ministre de l’Energie, Mustapha Guitouni a déclaré, il y a quelques jours, que l’exploitation du gaz de schiste ne se fera pas avant cinq ou dix ans. Et chez Alnaft, on pense que même au-delà de ce délai l’extraction restera encore coûteuse.
Pour notre source, l’offshore est une option réaliste car elle n’impliquera aucun bouleversement majeur, du moins pas à l’échelle d’une industrie d’extraction du schiste. De plus, les découvertes récentes de gaz au large de certains pays méditerranéens tels que l’Egypte sont assez encourageantes pour l’Algérie, note le même responsable.
En ce qui concerne l’offshore justement, l’Algérie a fait appel à trois firmes internationales pour lancer des études en vue d’évaluer son potentiel en énergie au niveau de l’off-shore. Ces trois études actuellement en cours seront renforcée très prochainement par une quatrième.