C’est une catastrophe, disent les adeptes du Net, car la coupe du monde 2014, qui débute le 12 juin, ne sera pas la plus connectée de l’histoire du football. Les opérateurs brésiliens ne seront pas en mesure de faire face à l’explosion du trafic data sur leurs réseaux 3G dans l’ensemble des stades sélectionnés. Les supporters risquent de ne pas pouvoir twitter pendant et après les rencontres. Les experts estiment que les charges des cellules qui couvrent les stades sélectionnés pour ce grand évènement footballistique, seront saturées. L’unique solution, pour les opérateurs, c’est la création de voies de transmission alternatives à la 3G pour désengorger le trafic data. Le Wifi est la technologie la plus adaptée pour augmenter le taux d’usage des réseaux 3G à l’intérieur des stades. « Malheureusement, dans six stades (parmi les douze qui accueilleront la compétition), il n’y aura pas de renforcement du signal à travers le Wifi, ce qui aurait aidé à absorber l’utilisation de données mobiles par les supporters », a regretté le ministre des Communications, Paulo Bernardo, dans une déclaration à l’AFP, en mai dernier. Les difficultés enregistrées par les opérateurs brésiliens dans l’installation des stations radio 3G, ont causé un grand retard pour augmenter les capacités radio à l’intérieur des stades.
Lors des tests effectués, par les techniciens réseau, à l’intérieur de quelques-uns des douze « Aréna », les communications par téléphone étaient pratiquement impossibles pendant et après un match, et le réseau 3G étant totalement congestionné. Ce retard n’a pas bien été apprécié par les responsables de la FIFA. La congestion des réseaux 3G fera perdre à la Fédération des millions de dollars. Aujourd’hui, le nombre des abonnés aux réseaux sociaux a été multiplié par dix pour Facebook et 300 fois pour Twitter. Ces réseaux sociaux ont rapproché les stars du foot auprès de leur public. YouTube menace la télévision traditionnelle en diffusant les vidéos des extraits des matchs. Sans compter que les opérateurs brésiliens subissent de plein fouet une concurrence féroce des startups comme Viber (avec 120 millions d’utilisateurs, 2,5 milliards d’appels par mois et 4 milliards de messages de type SMS) ou des acteurs établis comme Skype, ou WhatsApp qui a été racheté par Facebook.