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L’immobilisme DZ dans la gouvernance de l’Internet et du numérique

Par Maghreb Émergent
juillet 1, 2014
L’immobilisme DZ dans la gouvernance de l’Internet et du numérique

Aujourd’hui, il est nécessaire de se concentrer fortement sur le projet de la généralisation de l’application des techniques numériques dans la vie quotidiennes des citoyens algériens et surtout se préoccuper sérieusement de l’immobilisme des autorités dans la gouvernance de l’Internet. En s’appuyant sur le numérique pour accélérer le processus de création des systèmes d’informations multifonctionnels, le pays pourra alors enrichir l’esprit de ses citoyens par un vaste développement culturel et scientifique de haut niveau. Les Etats-Unis ont été les premiers à déployer l’Internet et faire bénéficier leurs secteurs industriels et de formation des percées des technologies du numérique. Ils en ont largement profité. Ce pays est devenu le leader mondial de l’enseignement à distance et la première nation du monde qui a mis au point, grâce à Google, les premières voitures sans chauffeur et sans volant. Mieux, les américains, depuis l’affaire Snowden, poussent les pays du reste du monde, comme la Russie, la Chine et de l’Union Européenne, à accepter la vision de l’Administration Obama concernant le partage de la gouvernance de l’Internet.

Contrairement aux américains qui ont créé le protocole d’Internet IP, l’Europe n’a pas fait sa révolution de l’usage de l’Internet. Et cela malgré le fait que celui qui a greffé la technologie du numérique au Net pour inventer le Web est un Anglais. Les raisons de ce ratage sont multiples, mais l’absence de l’Europe de la gouvernance de l’Internet en est la principale cause. Maintenant, il est clair que l’administration Obama, en voulant imposer sa version du partage de la gouvernance de l’Internet, vise une réorganisation de l’économie mondiale au profit de la mondialisation. L’avenir de la gouvernance de l’Internet sera donc prometteur dans la mesure où les grandes nations vont batailler pour empêcher les « esprit traditionnels » de freiner l’usage des TIC. « Le tout connecté » est la prochaine bataille américaine. Ce projet est appelé à bouleverser le fonctionnement socio-économique des pays. Une étude récente de la compagnie BI Intelligence estime à 1,8 milliards le nombre d’objets connectés. Ils seront 9 milliards en 2018, dépassant alors le nombre combiné de PC, tablettes et Smartphones. Ce qui positionne les propriétaires d’application, dans la chaîne des valeurs de l’économie numérique, comme les véritables gagnants de la généralisation de l’usage du numérique dans toute la planète.

 

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