Au cas où cette option ne serait pas couronnée de succès, Pertamina a prévu d’acheter directement du GPL auprès de Sonatrach.
Pertamina, la société publique indonésienne des hydrocarbures, veut produire du gaz de pétrole liquéfié (GPL) à partir de ses actifs algériens, rapporte le Jakarta Post dans une parution du mercredi 14 mars. Cela permettra de satisfaire la demande nationale en pleine croissance, étant donné que la production actuelle est limitée et contraint le pays aux importations, explique Arcandra Tahar, le ministre délégué à l’Energie et aux Ressources minérales.
D’après lui, les actifs de Pertamina en Algérie contiennent du GPL, également connu sous le nom de propane (C3) et de butane (C4). Cependant, le gaz n’avait jusque-là été utilisé que pour les opérations internes à ces champs, en particulier l’injection de gaz pour le maintien de la pression du réservoir.
« Nous examinons actuellement s’il est possible pour nous d’injecter du C1 [gaz méthane] pour maintenir la pression des réservoirs, au lieu d’utiliser du C3 et du C4. Si nous pouvons y arriver, nous obtiendrons une production supplémentaire de GPL sur ces champs algériens », a expliqué M. Tahar.
Au cas où cette option ne serait pas couronnée de succès, Pertamina a prévu d’acheter directement du GPL auprès de Sonatrach, la société publique algérienne des hydrocarbures. D’ailleurs, à en croire le responsable, des négociations auraient démarré entre les deux parties, à cet effet.
Aujourd’hui, Pertamina, via sa filiale Pertamina Internasional EP (PIEP), détient des participations dans trois champs pétroliers et gaziers en Algérie, à savoir le champ MLN avec 65%, le champ EMK avec 16,9% et le champ OHD avec 3,73%.