Le président iranien Hassan Rouhani a déclaré il y a quelques jours que l’Iran deviendra exportateur d’essence au cours de l’année 2018, rapporte l’agence d’information locale Shana.
Le président qui iranien animait une conférence sur les questions de la résilience et du développement a rappelé que son pays était devenu un exportateur important de gasoil précisant que la prochaine étape à franchir était d’exporter de l’essence.
Un peu plus d’une année après la levée des sanctions qui pesaient sur l’Iran, ce pays membre de l’Opep (Organisation des pays producteurs de pétrole) a été épargné par la baisse de la production décidée par cette organisation et ses partenaires. Néanmoins, l’Iran ne devait pas dépasser une production de 3,8 millions de barils par jour.
Un engagement que ce pays n’a pas respecté, puisqu’il avait annoncé en février dernier sa volonté d’augmenter, dès la mi-mars, sa production à 4 millions de barils par jour.
Le 5 avril dernier, le ministre du pétrole Bijan Zangeneh a indiqué que la demande sur le pétrole iranien dépassait actuellement ses capacités de production. Le ministre iranien répondait principalement à l’Inde dont le gouvernement a envisagé de ne plus acheter le pétrole iranien.
La volonté affichée du gouvernement iranien de renouer avec les exportations intervient dans un contexte où les membres de l’Opep et leurs onze partenaires évoquent la possibilité de la reconduction de leur accord de baisse de production mis en application en janvier dernier et qui devrait toucher à sa fin en juin prochain.
Les recommandations d’un comité technique chargé d’étudier la question seront livrées durant ce mois d’avril avant une décision officielle attendue vers la fin du mois de mai prochain. La tendance générale est clairement à la reconduction de l’accord portant sur une réduction de la production de 1,8 millions de barils par jour.