L’instruction 08-97 de 1997 relative au droit de change pour voyage à l’étranger fixe le montant annuel du droit de change pour les dépenses liées à des voyages à l’étranger à la contre-valeur en devises de 15.000 DA, un seuil qui n’a pas changé depuis près de vingt ans.
Les droits de change accordés par la Banque d’Algérie ont atteint plus de 231,51 millions de dollars (m usd) en 2014, contre plus de 220 m usd en 2013 et 236,52 m usd en 2012, selon des données de la Banque consultées par l’APS.Le gros de ces droits de change concerne l’allocation touristique avec plus de 206,45 m usd (contre 194,84 m usd en 2013), 19,11 m usd pour scolarité (contre 18,29 m usd) et 5,94 m usd pour soins médicaux (6,88 m sud).
L’instruction 08-97 de 1997 relative au droit de change pour voyage à l’étranger fixe le montant annuel du droit de change pour les dépenses liées à des voyages à l’étranger à la contre-valeur en devises de 15.000 DA, un seuil qui n’a pas changé depuis près de vingt ans. Ce montant est de moitié pour les enfants de moins de 15 ans portés sur le passeport de l’un des deux parents ou disposant de leur propre passeport.
Une allocation dérisoire
Pour environ 130 euros par an, l’allocation touristique délivrée en Algérie est l’une des plus dérisoires au monde. A titre de comparaison, le Marocain perçoit au titre de droit de change pour tourisme une allocation d’environ 3500 euros par voyage et le Tunisien près de 3000 euros par voyage.
En réponse aux députés qui réclamaient une augmentation des plafonds fixés pour l’allocation voyage (droit de change), l’ex-gouverneur de la BA avait expliqué, en mars dernier, qu’une telle révision allait certes profiter aux ménages mais ne pouvait se faire au détriment de la balance des paiements algérienne.
« Les plafonds fixés pour le droit de change pour le voyage à l’étranger sont faibles actuellement, il y aura des mesures qui vont augmenter ces plafonds pour arranger les ménages sans pour autant permettre que ces hausses portent préjudice à la balance des paiements du pays », avait-t-il affirmé devant les députés.