« La Banque européenne de reconstruction et développement (BERD) souhaite étendre son empreinte en Algérie « . Voilà ce qu’a déclaré son président Suma Chakarabarti, à l’agence de presse Reuters.
A cet effet, le responsable a tendu la main au gouvernement algérien, en l’exhortant à « soumettre une lettre de candidature ». « Voyons si le nouveau gouvernement veut s’engager avec le secteur international », a-t-il observé.
Présente au Maroc, Tunisie et Egypte, la Banque du « G7 » veut jouer un rôle dans l’aide à l’Algérie, notamment en réduisant « le rôle de l’Etat dans l’économie ». Une ambition plutôt libérale, dont l’objectif serait de « lui permettre de se diversifier loin de la dépendance à l’égard des revenus des hydrocarbures. » Sorte de « plan Marshall » élaboré en 1991, au lendemain de l’écroulement de la doxa communiste dans les pays de l’Europe de l’est, la Banque avait pour mission de les rallier aussitôt à l’économie de marché, en les aidant à se reconstruire et à relancer leur économie.
Après avoir prospéré un peu partout dans le monde, elle déplore aujourd’hui le fait que l’Algérie n’entre toujours pas dans son giron.
En 2019, la BERD a investi l’équivalent de 10 milliards d’euros, dans toutes les régions où elle est opérationnelle.