27 ans après avoir organisé la 17e Coupe d’Afrique des nations CAN-1990, l’Algérie échoue à abriter le tournoi continental en 2017, attribué au Gabon mercredi au Caire, en marge des travaux de la 37e assemblée générale ordinaire de la Confédération africaine de football (CAF).
En course avec le Gabon et le Ghana, après le retrait de l’Egypte, l’Algérie avait espéré être le pays hôte de la 31e édition de la CAN, tablant notamment sur un dossier de candidature qualifié de « solide » par les responsables algériens.
Selon les observateurs, la désignation du Gabon, qui avait déjà abrité le tournoi en co-organisation en 2012 avec la Guinée équatoriale, constitue une « véritable surprise » au vu des indicateurs qui plaçaient l’Algérie en favorite.
La nouvelle a été accueillie avec beaucoup de consternation, mais surtout de déception, par les Algériens, qui voulaient dans moins de deux années, assister sur place au plus grand événement footballistique en Afrique.
La CAN-2017 avait été confiée auparavant à la Libye avant qu’elle ne se désiste en raison de la situation sécuritaire prévalant dans ce pays.
L’Algérie, faut-il le souligner, a présenté un dossier solide, afin de convaincre et séduire l’instance continentale de sa candidature, pour pouvoir renouer avec l’organisation de la CAN, mais en vain.
L’optimisme des responsables algériens, notamment du ministre des Sports, Mohamed Tahmi, qui a qualifié le dossier algérien de « solide » a fini par avoir raison des espérances des supporters algériens.
L’Algérie ne pourra pas donc pas postuler à l’organisation de la CAN jusqu’à l’édition de 2025, puisque les éditions de 2019, 2021 et 2023, ont été attribuées respectivement au Cameroun, à la Côte d’Ivoire et à la Guinée.