L’autoproclamée « Armée nationale libyenne » (ALN) du général Haftar et le chef, partisan de ce dernier, du parlement de l’est de la Libye ont promis que ces terminaux seraient laissés sous la responsabilité de la NOC.
La compagnie nationale pétrolière libyenne, la NOC (National Oil Corporation), a annoncé mardi qu’elle allait immédiatement entreprendre le nécessaire pour relancer les exportations à partir des terminaux pétroliers dont se sont emparés au cours du week-end les forces du général Khalifa Haftar.
L’autoproclamée « Armée nationale libyenne » (ALN) du général Haftar et le chef, partisan de ce dernier, du parlement de l’est de la Libye ont promis que ces terminaux seraient laissés sous la responsabilité de la NOC.
Saluant cet engagement, le président de la compagnie, Moustafa Sanalla, a dit espérer une « nouvelle phase de coopération et de coexistence entre les factions libyennes ». Il a jugé que la production pourrait être relevée d’ici un mois à 600.000 barils par jour (bpj) contre environ 290.000 bpj actuellement.
« Nos équipes techniques ont déjà commencé à évaluer ce qui doit être fait pour mettre fin à la situation de force majeure et reprendre les exportations aussi tôt que possible », dit Moustafa Sanalla, cité dans un communiqué. Ces projets devraient toutefois se heurter à des obstacles politiques, juridiques et techniques.
Les Etats-Unis, la France et quatre autres pays ont ainsi exigé lundi le retrait des forces du général Haftar des terminaux pétroliers dont elles ont expulsé les troupes fidèles au gouvernement reconnu par les Nations unies (Gouvernement d’entente nationale, GEN). Ces pays ont prévenu qu’ils feraient respecter une résolution du Conseil de sécurité de l’Onu contre les exportations « illicites » en dehors de l’autorité de ce gouvernement, auquel Khalifa Haftar s’oppose.
Reuters