Pour le ministre émirati de l’Energie, aucune rencontre extraordinaire des membres l’Organisation des pays exportateurs de pétrole (Opep) n’est prévue avant la réunion de novembre.
La demande sur le pétrole connaîtra une augmentation au troisième trimestre de l’année en cours, a indiqué samedi, le ministre émirati de l’Energie, Suhail bin Mohammed al-Mazrouei.
« Le troisième trimestre arrive et avec lui la période des vacances. La demande augmentera. (Et) il est normal qu’à la fin du deuxième trimestre de chaque année, la demande ralentit, a-t-il déclaré à la presse.
Il a ajouté, par la même occasion, qu’aucune rencontre extraordinaire des membres l’Organisation des pays exportateurs de pétrole (Opep) n’est prévue avant la réunion de novembre.
« Personne ne parle actuellement de réunion extraordinaire. Nous sommes au début de l’accord (de baisse de production du pétrole) et nous avons, je pense, besoin d’un peu de temps », a-t-il dit.
Le 25 mai dernier, les pays membres de l’Opep et leurs partenaires menés par la Russie ont décidé de reconduire, jusqu’à mars 2018, l’accord sur la baisse de production de pétrole de 1,8 millions de barils par jour pour tous les signataires. Un accord initial de six mois était en vigueur depuis janvier dernier.
Une demande plus faible que prévue sur le pétrole
Dans son rapport mensuel, rendu public il y a quelques jours, l’Agence international de l’énergie (AIE) dit s’attendre à une demande plus faible que prévue sur le pétrole cette année mais avec une reprise à partir du deuxième semestre.
L’agence prévoit, parallèlement, une augmentation de la production des pays non membres de l’Opep. L’AIE estime l’excédent de l’offre à 500 000 barils par jour et non de 700 000 comme annoncé quelques semaines plus tôt. Le ralentissement des économies chinoise et européenne et l’augmentation de la production pétrolière des pays non membres de l’Opep sera à l’origine de la baisse de la demande, selon le même organisme.
D’après, l’AIE la production américaine de pétrole connaîtra une augmentation de 780 000 barils par jour, dès l’année prochaine au moment où les pays non concernés par l’accord de réduction de production de pétrole produiront, la même année, 1,5 million de barils supplémentaires par jour.