La direction de campagne de Ali Benflis dénonce le traitement discriminatoire de la Télévision publique - Maghreb Emergent

La direction de campagne de Ali Benflis dénonce le traitement discriminatoire de la Télévision publique

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L’équipe de campagne de Ali Benflis a dénoncé ce mercredi dans un communiqué dont Maghreb Emergent a obtenu une copie, la couverture partiale de la Télévision publique (ENTV) de la pré-campagne du candidat indépendant. Elle déplore un « comportement marqué du sceau de la partialité », et une « attitude discriminatoire » à son égard, et cela en dépit de la directive du président de la République enjoignant aux médias publics de faire preuve de rigueur professionnelle.

 

« L’opinion publique a relevé le comportement marqué du sceau de la partialité et du parti pris émanant de la télévision publique qui a délibérément adopté une attitude discriminatoire à l’endroit du candidat indépendant Ali Benflis, écrit le directeur de campagne de l’ancien chef du gouvernement, Abdelkader Sallat. En effet, couvrant les travaux de certaines formations politiques qui ont décidé d’apporter leur soutien au candidat indépendant Benflis, les commentateurs de la télévision publique ont, selon M. Sallat, sciemment omis de citer le nom du candidat affublé étrangement du qualificatif « …un autre candidat ».

 « Cette entorse aux règles élémentaires de l’éthique et de la déontologie et cette violation des sujétions de service public s’ajoutent à  la couverture à minima dont a fait l’objet le candidat indépendant (Benflis) lors  de sa déclaration de candidature le 19 janvier dernier », rappelle le staff électoral de Benflis. La même source ajoute que « de telles pratiques sont de nature à introduire une suspicion légitime sur la volonté de certains médias publics à respecter le droit à l’information du citoyen et  à adopter le principe de la neutralité et de l’impartialité dans la perspective du prochain scrutin présidentiel ». La direction nationale  de campagne du candidat indépendant Benflis dénonce « vigoureusement » ces pratiques et prend à témoin l’opinion publique sur le fait que de « tels agissements constituent une menace sur la crédibilité et la transparence de la prochaine élection présidentielle ».

Le 20 février dernier, le président Bouteflika a appelé l’ensemble des représentants de l’administration publique et les institutions concernées par le déroulement du scrutin du 17 avril prochain, à réunir les conditions de transparence et de régularité susceptibles de conférer à cette élection toute sa crédibilité. La presse publique a été particulièrement désignée par le chef de l’Etat afin de faire preuve de la rigueur professionnelle en vue d’assurer un traitement équitable en matière de “couverture” pour tous les candidats pour faire connaître leur programme.

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