La figue sèche de Beni Maouche ne trouve pas de marché - Maghreb Emergent

La figue sèche de Beni Maouche ne trouve pas de marché

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La figue de sèche de Beni Maouche est confrontée à la baisse de la demande. Les producteurs n’arrivent pas à trouver des débouchés pour leurs produits, s’inquiète le secrétaire général de l’Association des figuiculteurs de Beni Maouche M. Omar Bekkouche.

“Les producteurs de la figue sèche ne trouvent plus du marché pour écouler leurs productions. Une situation qui inquiète des milliers de familles habituées à générer des revenus à cette période de l’année”, indique-t-il.

A l’origine de cette crise, les conséquences du Covid-19. “La crise sanitaire que vit le pays et le reste du monde est l’origine de la stagnation des ventes”, explique notre interlocuteur. Il ajoute : “L’annulation de la fête des figues sèches et toutes les événements agricoles ainsi la fermeture des marchés hebdomadaires nous a fait rater des rendez-vous habituels qui nous permettent de vendre et des signer des contrats de partenariat”.

La baisse des prix n’a pas changé grand-chose, d’après notre source. “Le prix du premier choix a baissé jusqu’à 600 DA le Kg contre 1300 DA l’année dernière sans pour autant que ce produit trouve preneur. Le troisième choix est cédé maintenant 100 DA voire moins. C’est du jamais vu depuis plus de dix ans”, affirme-t-il.

Une solution d’urgence s’impose avant la faillite

La persistance de la situation actuelle signifie une crise majeure dans la filiale, annonce Bekkouche. “Si on ne trouve pas de solution d’ici le mois de novembre, une partie de la production deviendra aliment de bétails. Des réflexions ont été engagées au sein de notre association pour trouver des réponses à cette crise”, a-t-il fait savoir. Il explique : “Nous avons pensé d’adresser une demande aux pouvoirs publics pour qu’ils autorisent à titre exceptionnel, la tenue des foires agricoles”.

La livraison à domicile et le E-commerce comme option

Les solutions digitales sont au cœur des réflexions. “Nous savons que la solution est dans l’économie numérique. La vente en ligne et la livraison à domicile sont les deux options qui restent à tenter”, note-t-il.

Des négociations sont engagées par le leader de vente en ligne en Algérie. “Des pourparlers sont en cours avec les responsables de Jumia DZ. On espère conclure un convention avec cette compagnie”, dit-il.

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