L’officiel algérien Abdelmadjid Attar, ministre de l’énergie, rappelle la nécessité pour la France d’agir sur les déchets de ses essais nucléaires en Algérie.
Attar s’est exprimé en marge des travaux de la journée d’information sur la protection physique des installations nucléaires et la sécurité des sources radioactives, organisés lundi à Alger par le Commissariat à l’énergie atomique (Comena).
Il a alors invité de plus belle, la France à procéder au nettoyage total de ses sites pollués en Algérie. La France avait réalisé 17 essais nucléaires dans le Sahara algérien, entre 1960 et 1966. Attar a précisé dans ce sens que des réunions et des échanges ont lieu avec la France.
Attar a au préalable rappelé que l’Algérie, « conformément à ses obligations et à ses engagements internationaux » attache une importance particulière aux différents aspects de la sécurité nucléaire. Il a alors encouragé l’initiative du Commissariat à travers le centre de formation et l’appui à la sécurité pour les actions de formation dans le domaine de la sécurité nucléaire « dispensé aux organismes compétents et exploitants concernés au niveau national et sa contribution aux activités du réseau international des centres de sécurité nucléaire au niveau international et dont nous soutenons les efforts ».
Selon le ministre, l’Algérie dispose d’installations, de laboratoires et de cadres qui activent dans un domaine où sont présentes les radiations nucléaires. Il a par ailleurs relevé l’impérieuse nécessité de sensibiliser l’ensemble du personnel opérant dans les installations nucléaires ou près des sources de radiation.
Il a ainsi rappelé que « compte tenu de ses obligations et de ses engagements internationaux, l’Algérie a ratifié tous les instruments juridiques internationaux qui se rapportent à la sécurité nucléaire et a marqué son adhésion aux mécanismes de mise en œuvre, en signant avec l’agence internationale de l’énergie atomique (AIEA) le Plan intégré d’appui à la sécurité nucléaire (INSSP) ».