L’ex-président tunisien Moncef Marzouki a déclaré, lundi, que la justice lui a adressé 20 nouvelles accusations, dont celle d’ « inciter à la confusion et de diffuser des rumeurs ».
Marzouki a indiqué sur sa page Facebook que son « frère, le Dr Mokhles Marzouki, a été convoqué au poste de police de El Kantaoui (gouvernorat de Sousse) » pour signer un document informant l’ancien président que son dossier « a été renvoyé devant le tribunal chargé des affaires de terrorisme, avec 20 accusations, dont l’incitation à semer la confusion, l’incitation à la haine, la diffusion de rumeurs, etc. »
« À noter qu’on m’a déjà condamné dans deux affaires distinctes à quatre et huit ans de prison », a-t-il ajouté.
Il y a quelques mois, l’ex-député Maher Madyoub a annoncé qu’il avait déposé une plainte officielle auprès du Comité des droits de l’homme des parlementaires contre le président Kaïs Saïed, l’accusant de « provocation grave, de persécution systématique et de menaces croissantes » à l’encontre de Marzouki.
De son côté, Marzouki a indiqué avoir déposé une plainte auprès des Nations Unies contre 45 juges, les accusant de « violation de la loi et d’entrave à l’opposition ».