La présidente de la sous-commission des droits de l’homme au Parlement Européen, Marie Arena, a réagi ce mardi à la condamnation en appel du journaliste algérien Khaled Drareni à deux ans de prison ferme.
Dans un communiqué publié sur le site du Parlement Européen, a déclaré que « la condamnation en appel à deux ans de prison ferme du journaliste Khaled Drareni verrouille le droit à la liberté d’expression dans un pays où la liberté de la presse a été chèrement acquise mais sauvegardée. Il n’est pas de démocratie sans justice, ni de justice sans libertés. »
En s’interrogeant sur ce qui pourrait garantir la liberté de l’information à l’avenir en Algérie, l’élue belge au Parlement de Strasbourg a tenu, dans sa déclaration, à rappeler que « les journalistes sont des défenseurs des droits de l’homme.»
La parlementaire, qui s’était exprimé auparavant pour apporter son soutien au Hirak avait déclaré en septembre 2019 que « le peuple algérien force l’admiration par son pacifisme et sa maturité politique. Nous appelons les autorités à écouter les revendications légitimes qu’expriment depuis 30 semaines des millions de citoyens algériens ».
Pour rappel, le journaliste Khaled Drareni a été condamné en appel le mardi 15 septembre par la Cour d’Alger à 2 ans de prison ferme.