"La consommation continue de tirer la publicité en Algérie" (M. Ait Aoudia) - Maghreb Emergent

“La consommation continue de tirer la publicité en Algérie” (M. Ait Aoudia)

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‘’L’invité du direct‘’ M. Mourad Ait Aoudia, a dressé un bilan plutôt positif sur l’état de l’industrie publicitaire. Il estime que la conjoncture économique algérienne est propice à l’investissement mais que l’élément ‘’confiance‘’ n’est pas encore acquis.

 

Pour le Directeur général de l’agence FP7 McCANN, la crise ne touche pas le segment publicitaire. ‘’L’invité du direct‘’ de la radio M, est optimiste. De par sa position dans l’industrie publicitaire, il déclare que ‘’la crise n’est pas là (dans le segment publicitaire).‘’ Il explique que l’industrie de la publicité connaît plutôt une réorganisation à travers l’émergence d’un nombre important de chaînes télévisés, ainsi que l’évolution exponentielle de la téléphonie mobile : ‘’Le segment publicitaire est en constante évolution.‘’

 

‘’Les entreprises ne sont pas en mode d’austérité‘’

 

‘’La crise n’est pas encore flagrante dans la consommation‘’, estime M. Ait Aoudia. ‘’Globalement on est sur une consommation très dynamique‘’ ajoute l’invité du direct, en se référant à l’activité commerciale au sein des centre commerciaux et les sites de vente en ligne.
S’agissant des entreprises (annonceurs), M. Ait Aoudia souligne « un changement perception » chez les industriels. En effet, explique-t-il, beaucoup d’industriels considéraient que ‘’leurs richesses sont leur outils de travails.‘’ Toutefois, ‘’la vraie richesse (d’un industriel) est sa marque.‘’ affirme M. Ait Aoudia. ‘’Face à un choix multiples (de marques), le consommateur choisit la marque qui dégage le plus de choses et le met le plus en confiance.‘’ D’où l’importance de l’acte publicitaire face à une concurrence de plus en plus rude, et une demande de plus en plus exigeante.

 

Optimisme quant à la conjoncture économique nationale

 

M. Ait Aoudia fait part de son optimisme sur la conjoncture économique. ‘’Je vois le verre à moitié plein‘’, déclare-t-il. Même s’il existe des tensions à cause de la chute du prix du pétrole, ou sur la dévaluation du dinar, ou encore la limitation des importations, outre le changement brutal de certaines législations, il souligne que parallèlement ‘’il y a des mesures de promotion de la production locale.‘’ Cependant, il déplore la carence des institutions publiques quant au manque de communication ‘’afin de montrer le cap !‘’ La confiance, la lisibilité et la visibilité sont des élément les plus important pour les investisseurs. Ces derniers sont très susceptibles aux moindres changements. 

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