La BM avise que si la région connaît une légère reprise de la croissance grâce notamment à une amélioration de l’économie mondiale et à l’apaisement des tensions politiques dans certains pays en transition, les perspectives pour une pleine reprise économique restent »incertaines ».
La Banque mondiale a indiqué que la région Moyen-Orient et Afrique du Nord (MENA) devrait créer 28 millions d’emplois sur les 7 prochaines années pour contenir toute augmentation du chômage.
Les »réglementations lourdes » désavantagent les nouvelles et les petites entreprises alors que les marchés du travail sont plutôt dirigés vers les emplois du secteur public, a observé la BM dans un rapport sur la région MENA publié à l’occasion de la tenue de sa réunion de printemps avec le FMI, prévue du 11 au 13 avril à Washington.
Concernant la situation économique, la BM avise que si la région connaît une légère reprise de la croissance grâce notamment à une amélioration de l’économie mondiale et à l’apaisement des tensions politiques dans certains pays en transition, les perspectives pour une pleine reprise économique restent »incertaines ».
Elle a également noté que la diversification économique n’a pas eu lieu car la région manque d’investissements dans le capital »immatériel » telles l’éducation, l’innovation et de solides institutions qui favorisent la concurrence.
A ce propos, la vice-présidente auprès de la BM pour la région MENA, Mme Inger Andersen, a réitéré que des réformes économiques et structurelles étaient nécessaires »pour aider les pays de la région à faire face aux problèmes qui les empêchent d’aller vers un chemin de croissance plus forte et durable. »
Par ailleurs, cette institution financière internationale a avancé que la hausse attendue de la demande mondiale devrait stimuler les exportations pétrolières et des autres produits fabriqués dans les pays du MENA qui ont des échanges commerciaux avec les pays importateurs à revenus élevés.
Néanmoins, l’économiste en chef de la BM pour la région MENA, Shanta Devarajan, a estimé que la reprise mondiale restait encore fragile et que les risques à la baisse demeuraient toujours.
Mais le plus grand risque pour la reprise économique au MENA , a-t-il avisé, »réside dans les problèmes structurels qui ne sont toujours pas résolus » dans cette région.