La Russie et l’Arabie saoudite ont discuté récemment de l’éventualité d’une nouvelle prolongation de l’accord de réduction de la production pétrolière signé par l’OPEP (Organisation des pays exportateurs de pétrole) et ses partenaires, dès son expiration en mars prochain, a annoncé mardi l’agence de presse russe TASS.
« Nous nous sommes rencontrés à Saint-Pétersbourg et nous avons effectivement discuté de cette option », a déclaré à l’agence le ministre russe de l’Energie Alexander Novak. « Nous étudions actuellement différentes options et nous pourrons envisager celle de la prolongation de l’accord pétrolier si le besoin s’en faisait sentir», a-t-il ajouté.
Samedi dernier, Arkady Dvorkovich le vice-président du gouvernement russe avait déclaré que son pays allait probablement soutenir une nouvelle prolongation de l’accord.« La suite la plus probable est que l’accord soit prolongé », avait-il indiqué à la chaîne de télévision Bloomberg.
«En prenant en considération l’évaluation préliminaire de l’accord (relatif à la réduction de la production pétrolière), nous pouvons dire que celui-ci a été efficace et a contribué à la stabilisation du marché », a-t-il ajouté, précisant que le ministère russe de l’Energie est « pleinement engagé » afin de garantir le succès de l’accord pétrolier.
Selon les derniers chiffres rendus publics dimanche dernier, la production pétrolière russe est passée de 10,95 millions de barils par jour en juillet à 10,91 millions de barils par jour en août.
L’Arabie saoudite, appuyée par la Russie, a concentré ses efforts, ces derniers mois, sur le rappel à l’ordre des pays ayant très peu respecté l’accord de production. Des efforts qui ont apporté leurs fruits, en apparence du moins, puisque les pays concernés se sont engagés à respecter les quotas qui leur ont été fixés dans le cadre de l’accord.
L’accord qui lie l’OPEP et ses partenaires prévoit une réduction quotidienne de la production de 1,8 million de barils par jour. Il est en vigueur depuis le mois de janvier dernier.