Les prévisions météo pour les prochains jours n’annoncent rien de bon. La sécheresse qui frappe le pays depuis la fin du mois de décembre, persistera encore au moins jusqu’à la fin de la première moitie du mois en cours. Tous les modèles de prévisions connus au monde dont le célèbre model GFS, prévoient la persistance des conditions climatiques actuelles marquées par des températures au-dessus de la moyenne saisonnière et ciel dégagé.
Cette situation pourrait, malheureusement, aller au-delà du 15 février. En effet, les prévisions saisonnières dont le taux de fiabilité est moins de 50%, s’attendent à un mois de février exceptionnellement sec cette année.
Avec la confirmation de ces prévisions, l’Algérie risque de vivre un stresse hydrique cette année. Le niveau de remplissage des barrages ne cessent de connaitre une régression. Il est évalué 63% au début de l’année en cours. Entamer la saison des grandes chaleurs avec un taux de remplissage inférieur à 50% mettrai contraindra le gouvernement à prendre des mesures drastiques en matière de distribution de l’eau potable et autre.
Selon le ministre des Ressources en eau Arezki Berakki, la ressource principal qui garanti l’eau potable est les eaux souterraines avec un taux de couverture de plus de 62%, suivis des barrages avec un taux oscillant entre 30 et 35% et des stations de dessalement pour lesquelles un programme spécial a été élaboré pour leur développement.