Ces investissements de la Société financière internationale seront effectués principalement au Maroc et en Tunisie, indique l’agence Bloomberg qui a rapporté l’information.
La Société financière internationale (SFI), une des branches du groupe de la Banque mondiale, entend investir 373 millions de dollars dans des projets d’infrastructures au Maghreb. C’est ce qu’a rapporté hier l’agence de presse Bloomberg citant le vice-président de la SFI pour le Moyen-Orient et l’Afrique, Sérgio Pimenta. Les investissements envisagés seront opérés principalement au Maroc et en Tunisie.
La SFI, pour rappel, est une institution spécialisée du groupe de la Banque mondiale, dont la mission est de favoriser les investissements privés dans les pays en développement.
LA SFI, a également indiqué Sérgio Pimenta, est en train d’aider les gouvernements tunisien et marocain à former des partenariats public-privés afin de financer les projets d’infrastructures.
Selon Sérgio Pimenta, bien que les perspectives de l’économie marocaine soient plus favorables que celles de l’économie tunisienne, pas plus que la Tunisie, le Maroc ne peut se proposer de financer des infrastructures lourdes. Tout en admettant qu’il a amorcé un « mouvement vers plus de flexibilité », il a estimé qu’il avait besoin de mettre en œuvre des mesures additionnelles afin de booster la croissance économique,
Concernant l’investissement en Tunisie, le vice-président ce la SFI pour le Moyen-Orient et l’Afrique, a déclaré : « S’il y a un domaine sur lequel j’encouragerais la Tunisie à se focaliser, c’est bien la simplification des processus des affaires, notamment pour les start-up qui pourraient aider à créer des emplois et à apporter de l’innovation au pays. ».
La SFI, a indiqué Sérgio Pimenta, examine la possibilité de financements à long terme destinés à aider les entreprises tunisiennes liées au secteur du tourisme à restructurer leurs dettes.