"La suspension de l’accord entre ExxonMobil et Sonatrach n’est pas un fait grave" (Attar) - Maghreb Emergent

“La suspension de l’accord entre ExxonMobil et Sonatrach n’est pas un fait grave” (Attar)

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L’invité de Radio M. affirme que malgré toutes les facilitations garanties par le nouveau management de Sonatrach, les partenaires potentiels qui pouvaient venir en Algérie sont dans l’expectative face à la situation exceptionnelle que vit actuellement l’Algérie.

Selon Abdelmadjid Attar, ancien ministre de l’Energie et ancien P-DG de Sonatrach, la suspension par ExxonMobil de la signature d’un accord préliminaire avec Sonatrach, en raison de la situation politique actuelle de l’Algérie, « n’est pas grave ».  

S’exprimant dans l’émission ‘’L’entretien’’ de Radio M. Attar a indiqué que ExxonMobil fait partie des entreprises qui hésitent à s’engager en ces moments de révolte dans de nouveaux projets et qui attendent de voir l’évolution de la situation politique du pays.

« Ce qui est sûr c’est que ce contrat avec ExxonMobil ne va pas nous ramener un projet de l’importance de Hassi R’mel ou de Berkine, à moins que l’objet du contrat concerne l’entrée dans l’exploitation du pétrole et gaz de schiste », a souligné l’invité de radio M.

Pour l’ancien P-DG de Sonatrach, les derniers événements qui ont secoué la scène politique et économique du pays ont eu un impact au niveau externe en matière de partenariat. Il explique qu’en ce qui concerne les projets et les partenariats en cours, « tous fonctionnent de manière ordinaire », mais « tout ce qui est en préparation, notamment les projets en cours de signature ou en négociation, les partenaires étrangers tirent le frein à main  pour l’instant, et essayent de comprendre si le pays va rester stable à l’avenir », a-t-il ajouté.

L’invité de Radio M. affirme que malgré toutes les facilitations garanties par le nouveau management de Sonatrach, les partenaires potentiels qui pouvaient venir en Algérie sont dans l’expectative face à la situation exceptionnelle que vit actuellement l’Algérie.

Selon Abdelmadjid Attar, la première raison de cette inquiétude est liée essentiellement aux doutes sur le maintien ou non des mêmes interlocuteurs chez Sonatrach dans le futur. Mais aussi et surtout, poursuit Attar, « si le pays va demeurer stable ».

« Il y a une certaine dynamique qui a été introduite dans l’activité des hydrocarbures mais maintenant il faut attendre comment les choses vont évoluer », conclut l’invité de Radio M.

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