Le 7 février 2018, la Tunisie a été classée sur la liste noire des pays susceptibles d’être fortement exposés au blanchiment de capitaux et au financement du terrorisme.
La Tunisie a été classée parmi 11 pays interdits d’activité commerciale sur Bithumb, la plus grande bourse de crypto monnaie (monnaie numérique) en Corée du Sud, selon le site électronique de cette bourse.
Figurent également, sur la liste, la Corée du Nord, la Bosnie-Herzégovine, l’Éthiopie, la Syrie, l’Iran, l’Iraq, le Sri Lanka, Trinité-et-Tobago, le Vanuatu et le Yémen. En vertu de cette décision, les nouveaux utilisateurs issus de ces pays ne seront pas acceptés sur la plate-forme et les anciens comptes seront désactivés, le 21 juin. Ces pays sont épinglés en raison de leur non-conformité aux normes internationales de lutte contre le blanchiment d’argent et le financement du terrorisme.
L’objectif principal de cette interdiction est de se conformer aux normes mondiales de lutte contre ces activités, favoriser un marché transparent de la crypto-monnaie et la protection des investisseurs.
Bithumb oeuvrera à se conformer à la réglementation internationale et aux règles anti-blanchiment et bloquera les transactions des résidents des pays faisant partie de la liste noire des territoires non coopératifs (NCCT), lit-on sur le site .
Lors de la dernière réunion financière du G20, les pays participants ont décidé de mettre en œuvre les normes du Groupe d’action financière sur le blanchiment de capitaux et Ils expliquent dans un document publié par le G20, qu’ils s’engageront à mettre en œuvre ces règles sur les monnaies virtuelles.
Le 7 février 2018, la Tunisie a été classée sur la liste noire des pays susceptibles d’être fortement exposés au blanchiment de capitaux et au financement du terrorisme, par le parlement européen. La Tunisie figure parmi les 17 paradis fiscaux extérieurs à l’Union européenne, inscrits dans une « liste noire » adoptée, mardi, par les 28 ministres des Finances européens lors d’une réunion tenue à Bruxelles.
Le Conseil de l’Union européenne, a adopté, lors de sa réunion du 5 décembre 2017, ses conclusions sur la liste des juridictions non coopératives à des fins fiscales. La Tunisie figure sur cette liste annexée, du Conseil européen, lequel estime que le pays » a des régimes fiscaux préférentiels néfastes et ne s’est pas engagé à les modifier ou à les abolir ».