Selon Serge Dubois, responsable des relations publiques à Lafarge Algérie, l’enjeu pour le groupe français est de passer du stade de fournisseur de produits à celui de fournisseur de solutions, parmi lesquelles figure, en bonne place, le béton blanc.
L’investissement de Lafarge dans les deux prochaines années sera de l’ordre de 400 millions d’euros, toutes activités confondues, faisant du groupe français « un des plus gros investisseurs hors hydrocarbures en Algérie », selon Serge Dubois, directeur de la communication et chargé des relations publiques de Lafarge Algérie.
Le groupe français dispose d’une capacité de production de 1,5 million de mètres cubes par an, et son objectif est de continuer d’investir pour atteindre 3 millions de mètres cubes en 2018, a indiqué, aujourd’hui à Alger, le responsable français en marge de la 2e édition du séminaire sur les technologies du béton blanc. Lafarge Algérie, dont la part de marché algérien du béton est jugée « faible » avec 7% seulement, se doit d’investir massivement. Pour Serge Dubois, produire du béton importe moins que trouver des solutions aux clients. « Par exemple, nous travaillons sur une partie de la grande mosquée d’Alger avec le minaret de 280 mètres. Nous travaillons pour donner une solution, pas un produit, et qui permet de construire le minaret dans les conditions appropriées », affirme M. Dubois. Selon lui, l’enjeu pour le groupe français c’est de passer du stade de fournisseur de produits à celui de fournisseur de solutions parmi lesquelles figure le béton blanc.
Le béton blanc, l’alternative au béton gris
Lors de cette rencontre, un véritable plaidoyer a été fait en faveur de la solution du béton blanc présenté comme l’alternative au béton gris. Esthétique, il capte moins de chaleur et utilise moins de matériaux de finition avec in fine un gain économique et de temps considérable : tels sont ses avantages selon Serge Dubois qui souligne que Lafarge Algérie compte encore promouvoir de plus en plus nos solutions constructibles avec le béton blanc : « Nous avons à la fois la chance d’avoir des capacités de ciment de matières premières à partir d’Oggaz (600.000 tonnes) que nous allons continuer à développer, et surtout nous allons investir dans des centrales à béton afin d’accompagner tous les clients en mettant en place des solutions qui aillent plus vite en sens que l’ouvrage en béton blanc est livré plus rapidement à un coût beaucoup moins cher, outre le fait que c’est beaucoup plus beau et plus durable qu’un ouvrage en béton gris. ».