Pour l’organisatrice de l'événement "PicNic", partager du contenu « n’est plus le métier des journalistes seulement » - Maghreb Emergent

Pour l’organisatrice de l’événement “PicNic”, partager du contenu « n’est plus le métier des journalistes seulement »

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Leïla Akli, directrice de l’agence Pi-relations l’organisateur de l’événement “PicNic”, premier événement dédié au digital organisé en plein air, s’est dit contente de l’accueil qu’a reçu l’événement et des « centaines de messages d’encouragement et de soutien ».

 

Le “PicNic” est un événement un peu particulier, ayant l’ambition de réunir l’ensemble des influenceurs algériens (les médias) et les ‘’e-influenceurs’’, « deux sphères qui se croisent très rarement » et qui pourtant ont un objectif commun « celui de créer du contenu et qui sont devenus aujourd’hui autant influents les uns que les autres, mais qui malheureusement ont très peu l’opportunité  d’échanger et de se rencontrer », selon Leila Akli invitée de l’ « Entretien » de ‘’Radio M’’, la webradio de Maghreb Emergent. En somme, le PicNic est le premier espace où l’on peut rencontrer les influenceurs qui sont de deux catégories : les ‘’Old School’, ceux qui influençaient à travers les médias traditionnels, et les influenceurs ‘’émergents’’ qui, eux, sont sur le Web. « Aujourd’hui, on s’est rendu compte qu’il y avait des e-influenceurs algériens qui avaient autant de followers qu’un magazine ou un support papier. Et que ces personnes sont reconnues et ont une expertise, elles sont suivies parce que justement leur contenu est intéressant pour leur communauté, », souligne Mme Akli. Et d’ajouter : « Donc, on voulait dire aujourd’hui que partager du contenu n’était plus le métier des journalistes seulement, mais qu’il y avait d’autres populations qui émergeaient et qui pouvaient elles aussi partager de l’information, construire une marque, créer un contenu innovant, etc. Pour nous, il était important de réunir ces deux communautés et surtout dire qu’en définitive, le métier est le même : partager de l’information, et de dire qu’à un moment on allait se rencontrer. Car aujourd’hui, les médias se doivent d’être digitaux ».

« Améliorer le contenu sur le marché algérien »

Selon la directrice de l’agence Pi-relations, un événement comme ‘’PicNic’’ peut bien concourir à ‘’muscler’’ la production de contenus en Algérie, et à ce propos Leila Akli dira « cet évènement, nous l’avons conçu justement parce que nous voulons être acteurs en créant nous aussi de la ‘’valeur’’. Nous ne voulons pas être passifs, nous voulons aussi travailler le contenu sur le marché algérien. Comme tous les algériens, nous souhaitons tout le temps avoir de l’information et la mise à jour toutes les 5 minutes, lire sur Facebook ou Tweeter ce qu’il se passe en sachant que certains vont sur ces réseaux sociaux pour avoir de l’information ».    

Leila Akli a reconnu qu’il lui a été « très facile » d’embarquer ses partenaires dans cette aventure du PicNic « peut-être c’est parce que le concept était différent que les marques ont adhéré, en tout cas dès les premières présentations nous avons tout de suite eu des accords de principe pour nous accompagner et d’être notre partenaire ». S’agissant de l’adhésion des pouvoirs publics quant à l’émergence du contenu digital en Algérie et de l’événement ‘’PicNic’’, Leila Akli a reconnu avoir été agréablement surprise par la réaction du ministère de la communication. Cherchant un parrainage, elle a adressé un courrier au département de la communication, trois jours après elle reçoit un mail de la part de la SG de ce ministère lui annonçant sa volonté de parrainer l’événement. « des responsable du ministère (de la communication) sont venus me féliciter après l’événement   

 

 

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