Le blocage des importations automobiles commence à peser lourd sur les entreprises. L’impossibilité d’acquérir des véhicules utilitaires neufs, empêcherait le développement de ces entreprises.
En effet, lors de la cérémonie de signature d’une convention de prêt liée au financement durable avec Société Générale Banque ce mardi, le représentant du groupe « LafargeHolcim Algérie » s’est plaint de la vétusté du parc de véhicules utilitaires et de l’impossibilité de le renouveler.
Selon Nicholas George, cette situation qui est en train de durer dans le temps, « entrave les projets de développement de l’entreprise ».
En rappelant que les exportations de clinker de Lafarge Algérie, qui est utilisé dans l’industrie du ciment, atteindront dix millions de tonnes d’ici la fin de l’année en cours, le même responsable a tout de même, regretté que son entreprise n’ait pas pu augmenter ses exportations à plus de ce volume, en raison de la vétusté de ses camions.
Profitant de cette occasion, Nicholas George a appelé à « la réouverture rapide du marché d’importation des véhicules utilitaires », pour permettre de « porter la capacité d’exportation de l’Algérie au maximum des capacités offertes par la machine de production nationale ».
Par ailleurs, le représentant de Lafarge a soulevé un autre problème qui empêcherait également, de relever les capacités des exportations. Il s’agit des capacités de stockage au niveau des ports algériens, qui, selon lui, « ne suivent pas le rythme des capacités d’exportation ». Ce qui freine l’augmentation des exportations de son entreprise, a-t-il regretté.
Rappelons qu’à la fin de l’année 2019, le parc automobile de l’Algérie comptait plus de 6,5 millions de véhicules, dont 28 751 camions soit 3,34%. La plupart de ces utilitaires étaient déjà en circulation depuis quelques années et n’ont jamais été renouvelés depuis.