Quelle est la bonne stratégie pour que l’Algérie puisse assurer sa sécurité alimentaire sans pour autant perdre du temps, surexploiter ses ressources hydriques et ne pas tomber dans le piège d’une agriculture intensive non productive ?
Ces interrogations à laquelle des experts et universitaires ont essayé de répondre lors d’une journée d’étude organisée par le Think-tank Fillaha-Innov et l’association agroécologique Torba, en marge du salon international de l’agriculture, SIPSA-FILAHA, qui s’est tenu à Alger du 14 au 17 mars.
Interrogé par Maghreb Emergent sur ce qui pourrait constituer une agriculture durable en Algérie, l’économiste de l’agriculture, Pr Omar Bessaoud a souligné les dangers qui guettent l’agriculture algérienne et qui sont les pertes de terres agricoles au profit du béton, une mauvaise évaluation du foncier agricole et les changement climatiques qui deviennent de plus en plus inquiétants.
Le Pr Bessaoud a souligné que le vrai potentiel de l’Algérie est dans l’agriculture oasienne, qui existait déjà et délaissé d’ailleurs. Les oasis pourront assurer une sécurité alimentaire, durable et saine. Par contre, ce qui se fait actuellement, au Sud n’est pas une voie durable pour l’Algérie.
Ecoutez ses arguments dans la vidéo intégrale ci-dessous :