Selon un rapport du Fonds monétaire international (FMI), publié par l’agence américaine Bloomberg, l’Algérie aurait besoin d’un baril de pétrole à 135,2 dollars, pour pouvoir équilibrer son budget pour l’année 2021.
Malgré un rebond des prix de l’or noir sur le marché mondial, en ce début de l’année, les prix bas du pétrole entraînent l’effondrement des pays producteurs de pétrole, dont les économies sont fortement tributaires de la production et des exportations de pétrole brut.
Ces prix substantiellement bas du brut, engendrés par la pandémie du Coronavirus, qui maintient la consommation mondiale de pétrole faible, menacent sérieusement la plupart des pays producteurs de pétrole du Moyen-Orient et d’Afrique du Nord (MENA), qui ont besoin de prix du pétrole plus élevés pour équilibrer leurs budgets.
Ainsi, dans le rapport de 2020 sur l’équilibre budgétaire des pays exportateurs de pétrole, le FMI avait indiqué que l’Algérie a besoin en moyenne d’un baril de Brent à 109 dollars, pour équilibrer son budget.
Les précédentes données du FMI sur le prix d’équilibre du baril pour l’Algérie faisaient état d’un prix de 104,6 dollars en 2019, à 101,4 dollars en 2018 et à 91,4 en 2017. Une précédente projection du FMI prévoyait un prix d’équilibre pour l’Algérie à 92,3 dollars pour l’année 2020.
A noter que l’ancien ministre de l’Energie, Abdelmadjid Attar avait déclaré en août dernier, que « l’Algérie a besoin d’un baril de pétrole à 60 dollars minimum sur une durée de deux ans pour arriver à équilibrer son budget ».
Dans ce même rapport du FMI, on retrouve la Libye qui à besoin d’un prix d’équilibre de 124,4 dollars, alors que l’Iran a besoin, quant à lui, d’un baril de Brent à 395,3 dollars pour équilibrer son solde gouvernemental cette année. Tandis que le Koweït, l’Irak et le Qatar, n’ont besoin que d’un baril à 65,7, 64 et 38,1 dollars, respectivement