L'Algérie a-t-elle des chances pour arracher son ticket d'entrée au groupe des BRICS ? - Maghreb Emergent

L’Algérie a-t-elle des chances pour arracher son ticket d’entrée au groupe des BRICS ?

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À l’approche du sommet des Brics (Brésil, Russie, Inde, Chine et Afrique du Sud), qui aura lieu du 22 au 24 août au centre de convention de Johannesburg en Afrique du Sud, les débats s’intensifient sur les pays qui auront leur ticket d’entrée au groupe. Jusqu’à présent, 25 pays, dont l’Algérie, ont formulé leurs demandes officielles.

Des observateurs ont déjà fait sortir les noms des cinq pays émergents qui verront leurs dossiers de candidatures probablement examinés lors du prochain sommet des Brics. Il s’agit de “l’Arabie saoudite, les Émirats arabes unis, l’Indonésie, l’Égypte et l’Argentine”.

Depuis l’annonce officielle de sa candidature à l’accès au groupe des Brics, deux membres ont affiché leur soutien, en l’occurrence, la Russie et la Chine, qui sont des alliés de longues date de l’Algérie.

Dans une interview accordée à Tout sur l’Algérie (TSA), le professeur en économie, Brahim Guendouzi, a énuméré quelques atouts de l’Algérie, candidate à rejoindre les Brics depuis 2022, pour avoir une place parmi les pays les plus fortes économies émergente. « Les ressources minérales dans le vaste domaine minier du pays, le haut potentiel énergétique tant fossile que renouvelable ou encore les perspectives du développement agricole », estime le professeur Guendouzi.

Pour l’universitaire et spécialiste en commerce international, la position « géographique de l’Algérie qui représente un avantage de premier ordre ». L’Algérie avec sa proximité géographique au sud de l’Europe occidentale et son positionnement en Afrique, avec un accès direct sur les pays du Sahel et au centre de la région du Maghreb.

Malgré ces atouts en ressources naturelles, position géographique, qui peut devenir un atout géopolitique également, « le déficit en gouvernance économique ainsi que la faiblesse de l’intégration du tissu économique national, sont les handicaps » du dossier algérien, estime l’expert.

Rappelons que lors de son voyage en Russie, le Président Abdelmadjid Tebboune a obtenu le soutien du président Poutine. Tebboune souhaite obtenir ce même soutien de la part du président chinois, Xi Jinping, durant son voyage en Chine qui se tient actuellement (du 17 au 21 juillet).

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