Il faut libérer l’administration et lui donner les moyens de son essor. C’est ce à quoi appelle l’analyste économique et financier, Mahmoud Kouabi.
Kouabi estime que l’administration coûte cher à l’Algérie, car engluée dans les vieux réflexes qui la paralysent. Cet essor est d’autant plus souhaité que pour passer à une économie performante il faut casser les tabous administratifs. Confie ainsi Mahmoud Kouabi, à la faveur d’un passage à l’antenne de Radio Chaîne III dans l’émission « L’invité de la rédaction ».
Sortir du carcan classique de la gestion de la chose économique» est tributaire d’une administration dotée de pouvoir décisionnel capable de trancher pour aller vers l’opérationnel dont dépend l’avenir de l’Algérie. Poursuit-il.
Selon Kouabi, l’administration coûte cher. Elle a un coût énorme, alors que son efficience est en deçà des attentes, confie-t-il par ailleurs.
Kouabi appelle alors à entamer un vaste chantier de réformes profondes, lequel prévoit une approche managériale moderne et une réorganisation efficace.
Il insiste alors sur la formation des cadres tout invitant l’Etat à moins peser sur les décisions de l’administration tout en se désengageant de quelques secteurs, comme le commercial par exemple.
Selon l’expert, une économie performante est celle qui traduit les décisions d’une administration forte capable d’arrêter des choix en cassant tous les tabous.