Avant même l’arrivée du président français, Emmanuel Macron, en Algérie, pour une visite officielle et d’amitié, les autorités françaises ont éloigné l’hypothèse d’une signature d’un nouveau contrat gazier entre les deux pays.
Le Chef de l’Etat français, lors d’un point de presse, tenu vendredi au cimetière de Saint Eugène à Alger, au deuxième jour de sa visite en Algérie (du 25 au 27 août), a déclaré que le gaz algérien ne représente que 8% à 9% des importations de l’hexagone.
Le président français a souligné à la presse que la France » dépend peu du gaz dans son mix énergétique, à peu près 20%, et dans cet ensemble, l’Algérie représente 8 à 9%, on n’est pas dans une dynamique où le gaz algérien pourrait changer la donne », vu les capacités limitées de production du côté algérien. Pourtant, la présence de la directrice du groupe français, Engie, Catherine MacGregor, et sa rencontre, jeudi, avec le ministre de l’Energie et des mines, Mohamed Arkable et le PDG de Sonatrach, Toufik Hekkar, n’est pas anodine.
Engagement verbal pour augmenter le volume des exportations
Le média français, Europe 1, a révélé ce dimanche que « L’Algérie pourrait bien augmenter ses livraisons de gaz à destination de l’Hexagone à hauteur de 50% ». Il précise notamment que l’accord entre les deux pays n’est à ce stade qu’un « engagement oral du côté d’Alger, d’où l’absence de confirmation officielle ».
Europe 1, affirme également que « des échanges doivent avoir lieu dans les prochaines heures entre Engie et l’Algérie, à la fois pour confirmer cet engagement à la hausse, mais aussi pour entériner le volume de cette augmentation ».
Invité ce dimanche sur le plateau de la chaine française BFM TV, le porte-parole du gouvernement français, Olivier Véran, a déclaré qu’il ne « peut pas confirmer le chiffre de 50% ». Pourtant, il confirme que le sujet de l’augmentation du volume des exportations algériennes en gaz vers la France est des « sont en cours ».