L’Algérie compte 51 539 apiculteurs déclarés et 1,6 million de colonies apicoles réparties à travers les régions du Nord, au niveau des montagnes, des steppes mais aussi dans les régions du sud, affirme Mme Ghania Zitouni, responsable de la filière apicole au niveau de l’Institut technique des élevages (ITELV).
La même responsable a affirmé que la production nationale de miel a presque doublé au cours des dix dernières années pour atteindre 74 420 quintaux/an actuellement, alors que la consommation par habitant n’excède pas les 176 grammes/an.
Ce chiffre n’est cependant pas exhaustif car il y a aussi des volumes produits et commercialisés par des réseaux informels, fait remarquer Mme Zitouni. Elle assure, par ailleurs, que les potentialités de l’Algérie pour développer la filière sont énormes.
« Il reste encore des régions mellifères à identifier », souligne-t-elle en citant les forêts avec une superficie de 4 082 455 d’hectare, les prairies naturelles qui s’étendent sur 47 556 hectares, ainsi que les 934 984 hectares de plantations fruitières dont les agrumes (60.579 ha), les espèces à noyaux et/ou pépins (231 917 ha) et les cultures maraîchères (501 869 ha).
Différentes variétés de miel sont produites en Algérie, ajout-elle en énumérant pas moins de 13 recensés par le ministère de l’Agriculture (miel d’agrumes, d’eucalyptus, de romarin, de lavande, de jujubier, d’euphorbe, d’arbousier, de la carotte sauvage, de romarin, de thym, d’origan, de peganum (harmel), de caroubier, de chardon en plus du miel de toutes les fleurs du printemps).