« Avec le rythme actuel de production, l’Algérie dispose d’une réserve de pétrole pour une période de 27 années », a révélé ce dimanche le ministre de l’Energie, Mohamed Arkab.
Intervenant sur les ondes de la radio nationale, le ministre a précisé que les réserves de l’Algérie en pétrole sont estimées à 1340 millions de tonnes, soit l’équivalant de 10 milliards de barils.
En ce qui concerne les réserves en gaz naturel, le ministre a indiqué que l’Algérie dispose de 2368 milliards de mètres cubes, et 260 millions de tonnes en condensat. Tout en étant optimiste, le ministre a indiqué qu’en résumé, « l’Algérie possède une réserve de 4,1 milliards de tonnes équivalant pétrole (TEP) ».
Arkab a noté que malgré ces réserves, l’Algérie doit travailler pour produire plus. Il a insisté à cet effet sur le domaine des transformations pétrochimiques. Il a estimé que Sonatrach a besoins de plus de charges dans ce domaine pour la relance de l’industrie économique du pays.
Par ailleurs, et en ce qui concerne le prix de revenu du baril de pétrole de l’Algérie, qui est d’une moyenne de 14 dollars, le ministre a fait savoir que cela est dû au fait que « Sonatrach n’a pas d’endettements ». « Ces investissement sont des fonds propres. Tous les équipements et les installations sur les sites de production appartiennent au groupe », a-t-il souligné.
Concernant le gisement de Hassi Messaoud, le ministre a indiqué que celui-ci « n’a pas révélé tous ses secrets ». « Nous avons ramené des experts dans le domaine des explorations pour évaluer les capacités de réserves de Hassi Messaoud et nous avons eu des chiffres qui prouvent que ce gisement peut donner encore plus que la production actuelle », a expliqué le ministre.