L’Algérie prévoit d’exporter, au cours du premier trimestre de cette année, 405 tonnes d’oignons rouges vers trois pays asiatiques : le Bangladesh, le Sri Lanka et l’Inde.
Selon l’Agence APS, qui a rapporté cette information, la marchandise destinée à l’exportation a été produite par des agriculteurs de la wilaya de Khenchela. Le responsable de l’entreprise exportatrice, M. Messaoudi Noui, a précisé que « les oignons exportés ont été achetés auprès des agriculteurs ayant investi dans le désert de Nemamcha, à l’extrême sud de la commune de Babar à Khenchela ». Il a également souligné que la valeur des cargaisons devant être exportées au cours du premier trimestre de l’année dépasse les 429 000 dollars.
Il est à noter qu’une quantité de 25 tonnes d’oignons rouges a déjà été exportée de la wilaya de Khenchela vers la Mauritanie, comme l’a affirmé le directeur du commerce et de la promotion des exportations, Belili Belkacem.
Le même responsable a déclaré que, mardi soir, en collaboration avec M. Rabah Merdaci, le président du bureau de wilaya de la Fédération algérienne des exportateurs algériens (association nationale des exportateurs algériens), ils ont donné le coup d’envoi d’une cargaison de 25 tonnes d’oignons rouges vers le port de Nouakchott en Mauritanie, via le port de Skikda.
Un produit demandé sur le marché extérieur
Il a ajouté que cette opération reflète les orientations de la bonne gouvernance de l’État algérien en matière de promotion et d’encouragement de l’investissement, en particulier dans le domaine de l’agriculture, tout en favorisant le développement local.
Le secteur du commerce de la wilaya de Khenchela s’efforce d’accompagner les exportateurs en fournissant diverses facilitations et encouragements afin de soutenir et valoriser le produit national, devenu très prisé sur le marché international, a assuré le même responsable.
M. Merdaci a salué l’opération d’exportation, la considérant comme « un bond qualitatif dans la promotion du commerce extérieur entre l’Algérie et les pays voisins, consolidant ainsi les relations économiques de l’Algérie avec l’étranger ».