Le ministre a cité l’accord préférentiel, en cours de négociation avec la Mauritanie, qui permettra aux exportateurs algériens de bénéficier des tarifs douaniers réduits et facilitera leur accès dans le marché mauritanien.
Le ministre du Commerce, said Djellab, a déclaré, lors de son passage à la chaîne 3, ce matin, que l’Algérie comptait négocier un accord de libre-échange avec la Communauté économique des États de l’Afrique de l’Ouest (CEDEAO).
Une démarche qui entre dans le cadre d’une politique de promotion des exportations, et qui se fera en attendant « la signature de l’accord de la Zone de libre-échange continentale Africaine (ZLECA) qui aboutira vers 2020 ».
Pour le ministre du Commerce, « la présence des produits algériens dans le continent n’est pas une question d’export, mais plutôt, une question de présence sur le marché ».
Cette présence ne peut être que par des accompagnateurs, à l’instar des banques, la logistique à l’international et des showrooms. Said Djellab ne cite pas le rôle des représentations diplomatiques, ambassades et consulats qui jouent, dans la plupart des cas un rôle central dans la négociation des contrats.
Dans le même contexte, le ministre a cité l’accord préférentiel, en cours de négociation avec la Mauritanie, qui permettra aux exportateurs algériens de bénéficier de tarifs douaniers réduits et leur facilitera l’accès au marché mauritanien.
Si la Banque extérieure d’Algérie a annoncé, il y a quelques jours, l’ouverture d’une agence à Paris (France) au mois mars 2019, le ministre a dit souhaiter que « les banques ouvrent des agences dans plusieurs pays africains » à travers « la filialisation ou la participation ». Parce que le continent est considéré comme « le marché du futur d’ici 2030 », estime-t-il.