Selon le dernier rapport de l’indice de l’intégration régional en Afrique (IIRA2019), publié le 22 mai dernier par par la Commission économique pour l’Afrique (CEA), la Banque africaine de développement et la Commission de l’Union africaine (CUA), l’Algérie figure parmi les pays les mauvais élèves en matière d’intégration commerciale en Afrique, avec un score de 0,226 sur 1.
Cette mauvaise performance « est peut-être due au faible volume de ses importations et exportations intrarégionales » , explique le rapport IIRA2019.
L’indice de l’intégration régional du commerce panafricain (IIRA), publié vendredi dernier, utilise quatre indicateurs pour calculer l’ampleur des échanges commerciaux entre un pays de la région et un autre. il s’agit de « part des exportations intra-régionales en pourcentage du PIB, part des importations intra-régionales en pourcentage du PIB, Part du commerce intra-régional et enfin Tarifs moyens des importations intra-régionales ».
L’Algérie enregistre aussi un score très faible dans le classement des pays en matière de la libre circulation des personnes avec un score de 0,037 sur 1.
Le rapport de l’IIRA2019 explique cette mauvais prestation par la non signature du Protocole (de Kigali) sur la libre circulation des personnes, et il exigent de la plupart des ressortissants africains qu’ils obtiennent un visa d’entrée pour visiter le territoire.
Par ailleurs, et avec un score de 0,384 sur 1 (10ème sur 54 pays), l’Algérie figure en haut du classement en matière d’intégration des infrastructures.
Pour rappel, l’Indice de l’intégration régionale en Afrique, publié jeudi dernier, « mesure à quel point les pays africains honorent les engagements qu’ils ont pris dans le cadre de diverses initiatives d’intégration panafricaines, tels que l’Agenda 2063 ou le Traité d’Abuja ». Il permet également d’évaluer le niveau d’intégration de chaque Communauté économique régionale (CER) et de leurs pays membres.